Votre livre est fini, vous savez pourtant qu’il sera nécessaire de lui apporter un regard neuf. Ce premier lecteur vous permettra de corriger vos éventuelles fautes d’orthographe, de grammaire mais aussi d’améliorer la qualité de certaines phrases, au point de vue lexical ou typographique. En somme, vous avez besoin d’un correcteur professionnel pour mettre en valeur votre roman sans pour autant lui enlever son âme. Mais comment choisir ce correcteur ? Comment lui faire confiance ? Étant moi-même correctrice professionnelle depuis 9 ans, je peux vous guider sur quelques points essentiels.

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Écrire, nous ne l’avons jamais autant fait que pendant ce confinement ! Peut-être aussi que nous n’avons jamais eu autant envie de partager que pendant cette période inédite. Un confinement qui nous projette de plein fouet nos peurs, nos besoins, nos projections, nos plus grandes angoisses. Pourtant il n’est pas toujours évident de se lancer, comment passer au-dessus de ce qui nous a fait perdre le contact avec nos mots ? Comment toucher à nouveau l’essentiel par l’écriture ?

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Comment concilier télétravail, vie de famille, vie sociale et bien-être au temps du confinement ? Alors que le travail en télétravail ne concernait qu’une infime partie de la population active, voilà que le confinement nous fit le découvrir comme un moyen efficace de continuer à travailler tout en se protégeant et en protégeant notre famille du coronavirus. Pourtant, en tant que correctrice et travailleuse à domicile depuis bientôt 7 ans, les sourires narquois et autres allusions peu agréables sur le télétravail allaient bon train ! Qu’en-est-il aujourd’hui ?


Le travail à la maison au temps du confinement, mission impossible ?

Il faut bien admettre que jusqu’ici lorsque je parlais de mon travail de correctrice et de rédactrice web à la maison, beaucoup de mes amis ou des personnes que je côtoyais me voyaient ainsi :

Photo de Andrea Piacquadio provenant de www.pexels.com

Alors que je crois qu’aujourd’hui 26 mars 2020, nombre de ceux qui se sont mis au télétravail depuis le début du confinement le 16 mars, ont compris que non, le télétravail ce ne sont pas des vacances à l’année, ni une rétribution pour aller surfer gentiment sur Netflix, Youtube ou Facebook ! Au contraire, ceux-là même qui découvrirent le télétravail il y a quelques jours ont joué de malchance tant ils ont su cumuler, pour leur plus grand plaisir bien sûr, les inconvénients de devoir s’adapter à un nouveau mode de travail avec ceux de l’école à la maison et du confinement.

Bref depuis 10 jours, TOI, le nouveau télétravailleur du coronavirus, tu sembles couler, et même crouler, sous la masse de missions multiples et tu te demandes bien comment tu as pu considérer tout cela comme le moyen de te reposer alors que tes journées ressemblent à un long tunnel sans fin et sans lumière. Pas de panique, de tous les tunnels jaillissent la lumière mais surtout les gentils travailleurs à domicile que tu considérais peut-être alors comme des sympathiques « tire-au-flanc professionnels » peuvent peut-être t’aider et même te comprendre !

Le télétravail, une nouvelle façon de travailler plus efficacement ?

Effectivement le télétravail représente en lui-même une révolution dans nos rapports à la hiérarchie qui s’établirait non plus sous la surveillance mais sur un rapport de confiance. Une confiance qui, pour certains pays, est entrée dans les mœurs depuis longtemps. Alors qu’en France, faire confiance à son salarié demeurait encore il y a peu du domaine de l’impossible. Tant et si bien qu’avant mars 2020, précisément en 2018 (selon une étude Malakoff Médéric en janvier 2018, mise en lumière par Le Point), seulement 6 % des salariés français travaillaient officiellement en télétravail. C’est dire les progrès qu’il y avait à faire en la matière !

L’Observatoire du télétravail [1] révèle de plus que la France semble bien en retard en rapport à certains de ses voisins européens. Une hérésie alors que toutes les moyens web et techniques sont réunis en France depuis longtemps pour travailler à distance de façon efficiente.

« Le taux du télétravail varie entre 2 % dans les pays du sud-est de l’Europe (Grèce, Croatie, Bulgarie) à 30 % dans les pays du Nord de l’Union (Danemark, Suède, Finlande). »[2].

Malgré ces chiffres disparates, une grande majorité des salariés consultés estime que le télétravail possède de nombreux atouts dont celui de réduire le stress lié aux conditions de travail et aux transports tout en améliorant considérablement la productivité et l’efficacité. Et c’est là que le bât blesse… Car un grand nombre de télétravailleurs voient leur temps de télétravail se démultiplier par leur présence quasi ininterrompue devant les écrans, leurs horaires extensibles à souhait (« à domicile, on est plus libres ») et ce besoin inconscient mais toujours prégnant de « prouver » qu’ils travaillent bel et bien.

Règle primordiale du télétravail, ne jamais croire qu’il n’est pas un réel travail !

Soyons clairs et concis, une journée en télétravail est une journée de travail. Et tant que toi, le télétravailleur, tu n’en es pas intimement persuadé et convaincu, il sera bien difficile de faire respecter à ta famille proche, ton patron comme ton entourage ce fait, pourtant évident eu égard au temps passé devant l’écran, au téléphone et en visioconférence.

À partir du moment où vous vous sentirez légitime en tant que travailleur dans votre journée de télétravail, un grand nombre de choix et de rythmes s’imposeront d’eux-mêmes et vos journées de télétravail n‘en deviendront que plus légères.

Être correcteur professionnel entre Angoulême et Bordeaux, 7 ans de télétravail et d’expériences !

Devrais-je préciser 7 ans d’expériences (très bonnes ou très mauvaises) de télétravail ! Quoi qu’il en soit, après avoir tenté de multiples façons de travailler à la maison et subi de nombreux écueils, aujourd’hui je pratique mon métier de correcteur et de rédacteur en télétravail avec un certain bonheur.

Les meilleurs collègues de télétravail, mes chats bien sûr dont la jolie Rosalina ! Photo appartenant exclusivement à www.laplumeetlagomme.fr

Un bonheur qui ne fut pas toujours facile à trouver mais qui aujourd’hui existe bel et bien en m’étant employée à appliquer de nouvelles méthodes de travail qui conviendraient à mon environnement littéraire, mes clients mais aussi à ma famille, dont une petit « Plume » qui avait 3 ans lorsque j’ai commencé mon métier de correcteur professionnel.

Consciente que peu de ressources d’aide existent encore sur le télétravail, je me ferai donc un plaisir de pouvoir vous distiller quelques-unes de mes astuces pour vivre le télétravail avec sérénité au fur et à mesure de mes prochains articles de blog.

D’ailleurs, que vous faites-vous ici à lire mon article, vous n’avez pas du télétravail à faire ? 😉

Mélanie Sorbets https://www.laplumeetlagomme.fr


[1] www.teletravailler.fr/observatoire

[2] Idem

Lundi 16 mars 2020, il est midi. Nous voilà enfermés pour un temps indéterminé dans notre plus belle cellule, à nous protéger d’un mal dont on ignore tout ou presque, d’un mal dont on doit protéger nos enfants, nos personnes fragiles et nos parents. L’école est finie, la récréation aussi… Enfin, peut-être pas ?


Se confiner pour se protéger, un correcteur professionnel confiné en vaut deux !

Les portes de mon petit paradis entre Angoulême et Bordeaux se sont refermées pour un temps…
Photo appartenant exclusivement à www.laplumeetlagomme.fr

Je dois avouer que lorsque que pour la première fois depuis 4 ans j’ai fermé mon portail à clef, un frisson m’a parcouru tant la peur et la perplexité de ce monde que je ne reconnaissais plus me rendaient fébrile. Il me fallait désormais faire avec. L’Autre, l’ami, le voisin, le parent n’était plus le bienvenu chez moi et désormais ma citadelle dans la prairie deviendrait le fort inébranlable de ma famille Plume.

Pourtant en tant que correcteur professionnel dans ma douce campagne entre Angoulême et Bordeaux, la perspective d’un enfermement prolongé n’aurait pas dû m’effrayer tant les mots télétravail, travail à distance, réunion web, envois et fichiers téléchargés font partie de mon quotidien. Mais là tout était différent, je ne me mettais pas à l’écart du monde pour corriger mes romans ou écrire mes articles web, c’est le monde dans lequel j’adore évoluer qui me signifiait par ce « confinement » que c’était lui qui ne voulait plus de moi et de nous.

La porte vers l’extérieur était donc désormais fermée, nous devions nous protéger et protéger ceux que nous aimons (tout comme ceux que nous n’aimons pas d’ailleurs !) de ce coronavirus qui viendrait mettre le chaos dans nos vies.

Et si du chaos naissait une multitude de possibilités ?

Je dois avouer que dès les premières heures de ce confinement, de multiples questions m’envahirent. Comment continuer à manger, faire l’école à la maison, travailler encore ? Continuer, dormir, bouger, manger (oui, encore !) ou attendre que le monde s’arrête ? Burn-out d’idées, voilà ma pauvre petite tête de correcteur qui implose face à tant de questions qui n’entraient ni dans le schéma narratif de mes romans ni dans les cocons sémantiques de mes mots-clés.

Et finalement ma famille réunie toute entière sous un même toit se mit à vivre quand même, à rire quand même, mieux encore à éprouver un plaisir grandissant à enfin… avoir du temps ! Ce fameux temps derrière lequel nous courons tous, ce temps qui passe à la vitesse de l’éclair, ce temps qu’il fait derrière les lumières bleues de nos écrans en ayant eu à peine le temps de ne le voir qu’à travers la fenêtre de notre Firefox. Ce temps devenait enfin un temps pour nous, une parenthèse familiale enchantée, dans un monde qui n’avait désormais vraiment plus rien de magique pourtant.

De ce temps retrouvé, nous érigerons de nouvelles habitudes de travail, de nouvelles habitudes de vies, éloignées de ce que nous connaissions jusqu’alors. Mais une rythmique tellement plus proche de ce dont nous osions rêver plus jeunes, avant que ce fameux temps ne nous ait emportés dans son tourbillon inexorable de vitesse.

Confinés, ouvrir les yeux et laisser le temps faire

Prendre le temps de voir la Nature naître à nouveau.
Photo appartenant exclusivement à www.laplumeetlagomme.fr

Nous voilà donc enfermés à demeure, notre télétravail et l’école à la maison comme uniques liens à nos anciens mondes qui luttent sans relâche pour continuer à vivre quand même. Et pourtant, loin de se sentir bridé, voilà que notre esprit se libère au fil des jours pour enfin oser prendre le temps.

Douce, et si cruelle ironie du sort, c’est une épidémie qui nous offrira enfin ce temps si précieux ; là où pour certains le temps est compté, pour d’autres il s’est suspendu… Serait-ce à nous, les confinés, d’ouvrir grand les yeux sur ce monde qui a implosé en un souffle court ? Alors peut-on changer la donne ? Serait-il grand temps de voir enfin nos vies autrement ?

Mélanie Sorbets www.laplumeetlagomme.fr

Après presque un an de silence sur ce joli blog, me revoilà. Toujours aussi Plume et encore plus Gomme, me revoilà avec toujours plus de mots et beaucoup moins de maux… Plus sereine et toujours aussi gentiment dérangée, un brin révoltée mais finalement beaucoup plus apaisée. J’ai enfin déposé mes cartons et mes valises, ici. Ici et là mais surtout, ici et maintenant.

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J’inaugure la nouveauté de ces questions de langage et de vocabulaire avec une expression qui me taraude et me guide depuis longtemps : prendre la peine. Je ne sais pas si vous l’utilisez souvent, mais je me suis surprise à m’entendre la répéter plusieurs fois par jour. « Prendre la peine » de répondre, « prendre la peine » de s’en inquiéter, comme l’expression criante d’un égoïsme latent ou d’un manque de partage ou de politesse basique ?Lire la suite de

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Sortez-nous de nos écrans ! www.laplumeetlagomme.fr

Pas toujours facile de débrancher, de déconnecter, de lâcher le smartphone, d’oublier les mails. Surtout que tous nos outils nous incitent à y être totalement accro. Pourtant, même une rédactrice web du fond de sa campagne Sud Charente, vous dit qu’il y a une vie après l’écran, c’est dire !Lire la suite de

Pourquoi écrire si ce n’est pour défendre ou dénoncer ? Je suis toujours Charlie et j’ai toujours le droit de crier ma révolte ! L’odeur incommodante d’un nationalisme latent me donne la nausée… Liberté, égalité, SOLIDARITÉ ! Qu’en-ont fait ces gens qui préfèrent fermer les yeux ?

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